Quels que soient le type et la marque de votre véhicule, sachez qu’il fait l’objet d’un contrôle technique, et ce, de façon périodique. Si vous êtes propriétaire d’une voiture et que vous ne soyez pas au courant de la dernière actualité sur ce sujet, lisez attentivement cet article.
Le contrôle technique : une obligation
Depuis le début de l’année 1992, le contrôle technique est devenu une obligation pour tous les propriétaires de véhicules. Ce sont les articles R. 321-1 à R. 323-26 du Code de la route qui régissent ce contrôle.
Le contrôle technique est en quelque sorte un examen portant sur les organes fondamentaux des véhicules. Grâce aux différentes vérifications réalisées lors de cette opération, les risques de dysfonctionnement techniques et mécaniques sont moindres.
Bon à savoir : aucun démontage n’est requis pendant le contrôle.
Les véhicules concernés par le contrôle technique
Les véhicules spécifiques, utilitaires et particuliers doivent obligatoirement faire un contrôle technique. Cependant, il existe une exception. Elle concerne les voitures qui viennent d’être acquises. Leur premier contrôle technique se fera dans les 6 mois suivant la troisième année de leur identification/immatriculation/mise en circulation. D’une manière générale, cette date s’affiche sur leur carte grise.
À retenir : une fois le premier contrôle technique réalisé, un renouvellement (de contrôle) doit être effectué tous les deux ans. Vous devez bien noter la date de votre dernier contrôle, car il n’existe pas de convocation.
Les véhicules spécifiques
Ce type de véhicule est soumis au contrôle technique. Il s’agit des taxis, des voitures de dépannage, des voitures de tourisme ou VTC, des voitures de collection, des véhicules sanitaires légers, des véhicules d’auto-école et des véhicules légers affectés au transport public de personnes ou VLTP.
Les véhicules utilitaires
Ils concernent généralement les véhicules utilitaires qui pèsent moins de 3.5 tonnes. Tout comme les véhicules spécifiques, ce type de voiture doit obligatoirement faire un contrôle technique. Mais à part cela, ces véhicules font l’objet d’un contrôle anti-pollution. Cela doit être effectué un an après leur visite périodique. Le but de ce contrôle complémentaire est de vérifier le taux de gaz dégagé par ces véhicules chaque année.
Les véhicules particuliers
Les voitures de société, les voitures légères, les voitures électriques, les voitures hybrides, les voitures qui roulent au GPL et les 4×4 font partie de la catégorie de véhicules particuliers. Les camping-cars peuvent intégrer ce type de véhicule, à condition qu’ils pèsent moins de 3.5 tonnes.
Les véhicules dispensés de contrôle technique
Certains véhicules sont dispensés de contrôle technique. Ce sont les trois-roues, les deux-roues, les remorques, les voitures sans permis, les tracteurs, les caravanes, les voitures immatriculées dans les séries spéciales Forces françaises et éléments civils stationnés en Allemagne ou FFESCA et celles immatriculées dans les séries diplomatiques et assimilées.
Les documents nécessaires
Pour faire le contrôle technique de votre automobile, vous devez présenter l’original de votre certificat d’immatriculation, un certificat de conformité, un ancien certificat de visite si votre voiture a déjà effectué son premier contrôle et une attestation d’assurance. Aucune photocopie n’est recevable.
Dans certaines circonstances, il existe d’autres pièces justificatives permettant d’identifier votre voiture. Il s’agit principalement d’une fiche de circulation provisoire, d’un certificat d’immatriculation provisoire, d’un certificat d’immatriculation étranger, d’une fiche d’identification en complément d’un double d’une déclaration de vol ou de perte de votre carte grise et d’un certificat de conformité communautaire.
Le coût du contrôle technique
Chaque centre est libre de fixer ses propres tarifs. Mais en moyenne, le prix du contrôle technique est de 67.27 euros.
Cependant, ce coût augmente de 15 euros avec la nouvelle version. De ce fait, le budget à prévoir oscille entre 75 et 80 euros.
Mais ce n’est pas tout, il y a aussi le prix d’une contre-visite. Si auparavant, il était de 14 euros, aujourd’hui, il se situe entre 20 et 30 euros.