FAQ sur l’assurance-vie

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On entend souvent parler d’assurance-vie sans en savoir vraiment sur ses enjeux. En effet, elle ne sert pas uniquement en cas de décès du souscripteur. Quelle que soit la situation de ce dernier, cette assurance présente de nombreux avantages. Cet article détaille les principaux points à connaître avant de signer un contrat d’assurance-vie.

Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?

Une assurance-vie est un placement financier réalisé par le souscripteur et qui lui permet de bénéficier d’intérêts en fonction de la durée du contrat et de la somme investie. L’application de ce contrat dépend donc de la situation du souscripteur :

S’il ne décède pas avant l’échéance du contrat

Contrairement aux idées reçues, l’assurance-vie n’est pas uniquement valable en cas de décès du souscripteur. En effet, s’il ne décède pas à la fin du contrat, il est également bénéficiaire. Dans ce cas, il peut toucher les intérêts avec la somme versée.

Dans le cas de décès du souscripteur

Si l’assuré décède avant la fin du contrat d’assurance, le capital investi et les intérêts seront versés aux bénéficiaires qu’il aura préalablement désignés.

Quels sont les différents types de contrat pour une assurance-vie ?

Pour souscrire une assurance-vie, il faut tenir compte de nombreux points importants, dont le type de contrat et ses spécificités.

À l’heure actuelle, il existe de nombreux types de contrat d’assurance-vie selon le support d’investissement.

Le fonds en euros

Dans ce type de contrat, la compagnie garantit un versement en capital. C’est le contrat qui assure la sécurité du placement. Selon la compagnie d’assurance, le taux de rémunération varie entre 3 et 6 %. Bien que le fonds en euros assure la sécurité, ce taux de rémunération pose souvent problème.

L’unité de compte

Contrairement au fonds en euros, l’unité de compte est un contrat d’assurance-vie qui n’offre pas de garantie en capital. En revanche, ce type de contrat offre un investissement dans des actions d’une entreprise ou des obligations dans le secteur de l’immobilier. Il s’agit en quelque sorte d’un support d’investissement non sécurisé. En effet, sa valeur et son apport varient en fonction du marché dans lequel le bénéficiaire a investi. De plus, le risque de moins-value et de perte partielle, voire totale du capital est bien réel.

Le contrat multisupport

Avec ce type de contrat, l’assuré bénéficie à la fois de la sécurité du placement et du dynamisme d’autre supports. Dans ce cas, le système propose des gestions automatisées des fonds pour assurer leur sécurité. Toutefois, l’intérêt du contrat multisupport dépend surtout du choix du support d’investissement.

Comment souscrire à une assurance-vie ?

Lors de la souscription à une assurance-vie, deux éléments essentiels doivent être considérés.

Le versement du premier apport

Le choix du mode et de la périodicité du versement dépend de la capacité du souscripteur. Ce dernier dispose de plusieurs choix concernant le versement du capital, et ce, selon une périodicité bien définie (mensuel, trimestriel ou annuel).

Le choix du bénéficiaire

Le choix du ou des bénéficiaires ne vaut que si le souscripteur décède. Par conséquent, c’est une clause à ne pas omettre. Le choix est libre, mais il est important de désigner plusieurs rangs de bénéficiaires. Cela permet en effet d’éviter des litiges si la personne désignée venait à décéder.

Comment le capital est-il récupéré ?

À l’échéance du contrat, la compagnie d’assurance verse le capital dû au souscripteur, si celui-ci ne décède pas avant. Dans le cas contraire, il sera versé aux bénéficiaires. Deux options sont possibles dans ce cas :

Le versement unique

À la fin du contrat, la compagnie verse en capital l’ensemble de la somme et des intérêts aux bénéficiaires.

Le versement sous forme de rentes temporaires ou viagères

Dans ce type de paiement, le bénéficiaire perçoit une somme mensuelle pendant un temps défini ou jusqu’à la fin de ses jours (rente viagère). En cas de décès, une partie de la somme due sera versée aux bénéficiaires, à hauteur de 30 %.

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